Costa Rica : les avortements limités aux cas où la vie de la mère est en danger

Publié le 17 octobre 2025
Costa Rica : les avortements limités aux cas où la vie de la mère est en danger

Le 16 octobre le président du Costa Rica, Rodrigo Chaves, a restreint l’autorisation d’avorter aux cas où la vie de la mère est en danger.

Le Costa Rica interdit depuis longtemps les avortements avec quelques exceptions qui n’ont pas été clairement définies avant 2019. Il a alors été précisé qu’il fallait que la grossesse représente « une menace pour la santé de la mère ». Aucun recours au Parlement n’était nécessaire pour effectuer la modification décidée par le président.

Les gouvernements d’Amérique latine, en dehors du Mexique ou de l’Argentine qui ont dépénalisé l’IVG (cf. Argentine : 59 348 avortements en 2021), maintiennent des restrictions fortes. Le Honduras, le Salvador et le Nicaragua interdisent totalement les avortements (cf. Le Honduras ancre l’interdiction de l’IVG et du mariage homosexuel dans sa Constitution ; Salvador : la Cour interaméricaine confirme qu’il n’existe pas de « droit à l’avortement »). Le Guatemala les autorise si la vie de la mère est en danger (cf. Le Guatemala vote une « loi pour la protection de la vie et de la famille »).

Source de la synthèse de presse : AP news, Javier Córdoba (16/10/2025)