Lorsque la liberté s’écarte de la « vérité objective et universelle », « même le droit à la vie risque d'être négocié »
Devant l’Assemblée générale des Nations unies, le 29 septembre, Mgr Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats et les organisations internationales a rappelé « la nécessité d’œuvrer pour la paix à travers le désarmement, le respect du droit humanitaire et le dépassement de la crise du multilatéralisme ». Mais il a aussi insisté sur l’importance de respecter la dignité de la personne humaine.
Le « droit à la vie » réaffirmé
Alors que le contexte international est « troublé », le Saint-Siège appelle à protéger le « droit à la vie », notamment « en affrontant la crise climatique —cause d’inégalités qui touchent particulièrement les migrants et les réfugiés ».
Il condamne à nouveau les pratiques de l’avortement et de l’euthanasie, qui favorisent une « culture de la mort ». Pour le Saint-Siège, « les ressources doivent plutôt être consacrées à la protection de la vie, avec des soins de santé adéquats et des soins palliatifs ».
La GPA condamnée
« Il n’existe qu’un seul droit à la vie », appuie Mgr Gallagher. Et « il ne peut y avoir de droit contraire, même s’il est « faussement présenté comme une liberté » ». Car lorsque la liberté s’écarte de la « vérité objective et universelle », « même le droit à la vie risque d’être négocié ».
Le prélat s’est en outre opposé à la gestation par autrui, comme pratique portant atteinte à la dignité humaine. En effet, la maternité de substitution réduit la femme et l’enfant à de « simples produits ».
L’IA, une « autre révolution industrielle »
Le diplomate s’est également attardé sur les enjeux liés à l’intelligence artificielle, « une autre révolution industrielle ».
En effet, elle suscite « des inquiétudes quant à son impact sur notre société ». L’utilisation de l’IA pourrait alimenter « paradigme technocratique » et, en conséquence, « subordonner la dignité et la fraternité humaines à l’efficacité ».
Le Saint-Siège a donc appelé à « l’élaboration et à l’adoption de lignes directrices éthiques et de cadres réglementaires clairs pour l’IA » (cf. « Des dangers sans précédent » : plus de 200 personnalités appellent à fixer des « lignes rouges » à l’intelligence artificielle).
Source de la synthèse de presse : Vatican news, Edoardo Giribaldi (29/09/2025)